De vendeur à patron : c’est le parcours de Corentin Delabroise. Franck Lelièvre vient de lui passer les manettes du magasin La Mie Câline, route de Domfront, à Flers.
Lire aussi : Flers. Too Good to Go : une appli anti-gaspi pour sauver les invendus de vos commerçants
Repéré… il y a 6 ans
Six ans plus tôt, le jeune homme ne s’imaginait pourtant pas devenir patron aussi vite. « J’avais déjà eu pas mal d’expériences dans le milieu de la restauration », se souvient-il.
En 2013, Franck Lelièvre, qui a en ligne de mire l’installation d’une nouvelle Mie Câline dans la zone du Champ de Courses, se fait servir par Corentin. Et le repère. « J’ai tenté l’aventure ! Sans paraître « gnian gnian », je suis tombé amoureux de la Mie Câline ; c’est une grande famille. »
« Une grande famille »
Corentin commence par travailler comme vendeur, et gravit « petit à petit les échelons ». « Je me suis très vite intéressé à tous les postes pour avoir une vision globale du magasin », explique-t-il.
Pendant deux ans, il devient responsable du magasin du centre-ville, avant de revenir à celui route de Domfront, toujours comme responsable. « On avait déjà parlé de reprendre le magasin à ce moment-là. Je faisais comme si j’étais déjà patron. »
Réputé pour sa transmission
À 27 ans, l’ancien salarié est aujourd’hui patron, et emploie six salariés. « Sans Franck, je n’aurais pas pu racheter le magasin, il m’a aidé », souligne Corentin, qui parle de ce passage de relais comme d’une « belle histoire ».
« Franck est réputé pour être un franchisé qui aide les autres à le devenir à leur tour. Je me suis donné les moyens de réussir et il m’a donné toutes les armes pour gérer une boutique, c’est un exemple. »
Son ex-patron voit les choses du pareil au même : « c’est un échange, je lui propose, il est motivé. On peut dire que c’est une sorte de remerciement », glisse Franck Lelièvre.
Lire aussi : A Flers, la Mie Câline s’agrandit pour le confort des clients
Pas de concurrence
Désormais, l’un est patron d’un magasin La Mie Câline dans le centre-ville, l’autre dans la zone du Champ de Courses. Mais le duo ne se veut pas « concurrent » pour autant. Bien au contraire : « Nous serons en lien ».
Pour celui dont le père est aussi restaurateur, l’être à son tour est « une fierté », d’autant qu’il n’a « que le brevet des collèges ». Preuve selon lui que : « quand on veut, on peut. Si on se donne les moyens. »