. Avec « Les Iles du Désir » il nous emmène en voyage sur les traces de Dimitri, le policier viré, et de la belle Maureen, révolutionnaire irlandaise aux yeux myosotis…
L’écrit n’a cessé d’animer la vie de Bernard Méaulle, de le faire vibrer.
D’abord quand il tenait fermement la barre de l’entreprise bernayenne pour en faire l’une des entreprises de presse régionale les plus inventives et les plus clairvoyantes du paysage médiatique — au point d’exciter les convoitises des barons tels que Robert Hersant — puis en laissant courir son imaginaire et ses mains sur le clavier.
Bernard Méaulle le patron de presse est devenu Bernard Méaulle l’écrivain.
Le cœur d’un aventurier…
Homme de lettres, homme de cœur et homme de passions, Bernard Méaulle a décidé de (re)prendre la plume non pas pour signer un édito ou un billet d’humeur dont il avait le secret quand il dirigeait 19 hebdomadaires en Normandie et dans l’ouest parisien, mais pour nous emmener en voyage dans les iles. « Les Iles du Désir », c’est le titre de son roman publié aux Editions Jean Picollec.
L’ancien patron des Eveils, du journal d’Evreux, du Courrier des Yvelines, de l’Orne Hebdo, du Réveil Normand ou de Neufchâtel, du Courrier de Mantes ou des Informations Dieppoises, pour ne citer que ceux là, révèle ici un goût pour l’aventure qu’il ne laissait pas transparaître lorsqu’il descendait discuter avec les imprimeurs de Caorches-Saint-Nicolas pour s’assurer que la machine tournait rond et que les kiosques de la région seraient livrés à l’heure.
Une ode à la femme…
Il n’avait alors pas encore imaginé les aventures de Dimitri Khoutourov, ancien flic fasciné par la beauté sous toutes ses formes et par l’argent, et qui cherche à devenir ce qu’il est vraiment.
Viré de la Police, il est devenu une espèce de détective privé. Nul ne parvient à déjouer son obstination.
Même si sa passion amoureuse le trouble, elle ne le détourne pas de son but. Bernard n’avait pas encore imaginé le personnage de Melchior, richissime homme d’affaires, inventeur génial et… qui fait des parallèles entre la cuisine et la presse (tiens, tiens…) comme l’auteur quand il dialoguait avec ses journalistes.
Il n’imaginait pas rêver de Maureen, militante de l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA) dont « les yeux myosotis » auraient fait tourner la tête de n’importe quel officier Anglais après avoir conquis le cœur de Melchior…
De rebondissements en rebondissements, le roman virevolte d’ile en ile.
De l’Irlande à la Corse en passant par Manhattan, Nantucket ou l’Ile de Mont Désert. Le récit fait même un crochet par… Bernay pour rencontrer… un imprimeur — encore une coïncidence —
Combinant intrigue politico-mafieuse dans un souffle « policier-polisson », « Les Iles du Désir » regorge de descriptions de paysages et d’ambiances propres à ensorceler le lecteur.
Au fil des pages, on s’enivre des senteurs de la lande irlandaise, comme on goûte à la douceur du soleil de Bonifacio.
Classé dans les romans policier, l’ouvrage est aussi une ode à la nature et à la femme.
Philippe RIFFLET
Pratique : « Les Iles du Désir » sera disponible dans 700 librairies en France courant janvier, et dans les FNAC à la mi janvier. Il est d’ores et déjà en vente sur les sites Amazon et Fnac et tous les sites libraires. 260 pages 16€.