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Coulommiers : le voleur trahi par sa lampe de poche

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L'homme a été condamné à la suite d'un vol commis au service location du centre E.Leclerc de Coulommiers. ©Le Pays Briard/photo d'archives

L’homme a été condamné à la suite d’un vol commis au service location du centre E.Leclerc de Coulommiers. ©Le Pays Briard/photo d’archives

Il y a près de deux ans, un matin, le centre E.Leclerc de Coulommiers signale un vol à l’encontre du service location. Les gendarmes constatent la disparition de nombreuses pièces détachées dérobées sur différents véhicules utilitaires. Grâce aux caméras de surveillance, les militaires aperçoivent deux hommes encagoulés entrés par effraction.

Aucun élément ne permet de les identifier, mais en reprenant leurs investigations sur site les enquêteurs découvrent une lampe de poche. La recherche d’empreintes et d’ADN lancée est couronnée de succès car des traces sont trouvées sur le boîtier et aussi sur la pile. Peu après, un homme est interpellé et une perquisition est réalisée à son domicile. Le suspect possède un utilitaire sur lequel des éléments semblent avoir été remplacés récemment.

« Des déductions mais pas de preuves »

À la barre du tribunal correctionnel de Meaux, mercredi 10 avril, le prévenu a nié les faits. Il a maintenu les déclarations faites lors de son audition neuf mois plus tôt : « Je n’ai rien volé. J’ai les factures des pièces ». Cependant, il a paru plus en difficulté quand la présidente a évoqué l’ADN : « Je ne sais pas. Ce n’est pas moi ».

Son avocate a tenté plusieurs axes de défense, notamment les effets d’une maladie psychologique expliquant l’incapacité de son client à fournir des explications pertinentes. Mais aussi la simple propriété d’un fourgon de même marque suffisant pour en déduire une culpabilité ou un passé judiciaire marqué par une affaire de vol. Elle a achevé sa plaidoirie par une formule : « Des déductions mais pas de preuves ! », écartant l’ADN sans développer.

La présidente d’audience a infligé au prévenu trois mois de prison, par révocation partielle du sursis de 2015, et 800 euros d’amende.

Lire aussi : Coulommiers : les pompiers interviennent sur un feu de fauteuil roulant électrique


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