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Yvelines. La gym veut monter de niveau à Magnanville

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Philippe Lecomte espère voir ses jeunes pousses franchir un palier dans les années à venir.

Philippe Lecomte espère voir ses jeunes pousses franchir un palier dans les années à venir.

Le Courrier : À ce jour, combien le MGA compte-t-il de licenciés ?

Philippe Lecomte : Nous sommes à peu près 275, avec une majorité d’enfants des catégories de 6 à 10 ans. On est aussi en légère progression pour ce qui est des garçons, qui sont une vingtaine chez nous, et chez les adultes sur les sections zumba, fitness et gym santé seniors. On ne veut pas accueillir plus d’adhérents car on ne veut pas perdre en qualité d’enseignement. L’an prochain, on espère disposer du dojo du gymnase puisque désormais, le judo et le karaté se sont expatriés au gymnase Le Fur, proche du lycée Senghor.

L.C. : Quels sont vos projets pour l’avenir, proche et plus lointain ?

P.L. : On en a plusieurs. On veut continuer à professionnaliser au mieux nos entraîneurs. Nous en avons actuellement six, un en formation au BPJEPS – un diplôme reconnu par l’Etat – et cinq confirmés dont trois seniors qui guident et conseillent nos plus jeunes coaches. Au-delà du fait qu’on crée de l’emploi à travers ces formations, c’est surtout un effort qui nous permet de monter en qualité nos entraînements et, par là, le niveau de nos gymnastes. Nos récents résultats prouvent en tout cas qu’on est sur la bonne voie. On souhaite aussi ouvrir pour la rentrée prochaine une section sport adapté. On aimerait accueillir une dizaine d’enfants d’instituts spécialisés pour leur faire découvrir la gym et leur permettre de travailler la motricité et la cognitivité.

L.C. : Et à plus long terme ?

P.L. : On va attendre avant d’en parler car cela dépendra bien sûr de la date de livraison du nouveau gymnase qui va être érigé. Forcément, cela nous donnera un coup de booster et nous aidera à nous développer à une autre échelle. Quand on aura l’outil de travail, on pourra mieux répondre aux exigences de nos gymnastes.

L.C. : Selon vous, qu’est-ce qui explique que vous parvenez à gagner des licenciés depuis nombre d’années alors que Magnanville n’est pas un énorme bassin de population ?

P.L. : On a une politique conviviale. On organise beaucoup de manifestations dans lesquelles parents et enfants se rassemblent, à Noël, en octobre pour Halloween, à Pâques… On n’a aussi pas peur d’innover et de nous adapter. Personnellement, j’ai vu plutôt d’un bon œil le fait que la breakdance soit un sport de démonstration pour les J.O. car, à la base, beaucoup des mouvements que réalisent ces athlètes proviennent de la gymnastique. On sait qu’il y a des publics à aller chercher et, via une section comme le freestyle qu’on a ouverte, on développe des activités où il existe de la demande.


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