Le policier fait part de ses regrets. Samedi 23 mars 2019, lors d’une manifestation des Gilets jaunes à Nice, Geneviève Legay, porte-parole d’Attac a été poussée par un policier. Dans un premier temps Jean-Michel Prêtre, le procureur de la République de Nice, avait d’abord nié tout contact entre la militante et le représentant des forces de l’ordre, avant de rétablir les faits.
Samedi 30 mars, le policier s’est excusé par la voix de son avocat Me Adrien Verrier, dans un communiqué transmis à Nice-Matin.
Mon client tient tout d’abord à exprimer ses plus sincères regrets.
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Un geste « dans le strict respect des ordres »
Dans ce communiqué, le policier s’excuse et justifie son acte en précisant avoir « agi dans le strict respect des ordres donnés par sa hiérarchie, lesquels s’inscrivaient dans le cadre d’un rassemblement illégal, après trois sommations faites aux manifestants d’avoir à se disperser ».
Une information judiciaire du chef de violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours par dépositaire de l’autorité publique a été ouverte vendredi.
Sérieusement blessée à la tête, la militante est aujourd’hui toujours hospitalisée.
Ces faits ont suscité l’émoi. Pour autant, la fille de la victime appelle à ne pas accabler le policier, comme l’explique Le Parisien. « Attention, il n’est pas question que ce policier prenne tout sur les épaules, il y a des donneurs d’ordres, il faut aller jusqu’en haut de la hiérarchie pour voir qui a donné l’ordre de charger ».