Samedi 16 mars 2019, la manifestation des gilets jaunes à Caen (Calvados), à l’issue du rassemblement pour le climat, n’a donné lieu qu’à quelques timides escarmouches avec les forces de l’ordre. Aucune interpellation n’est intervenue.
De nombreux militants s’étaient rendus à Paris, répondant à un appel national. Sur les Champs-Élysées, les débordements ont été nombreux, quatre-vingt magasins ont été pillés, le célèbre restaurant Fouquet’s ravagé par un incendie. Un immeuble situé non loin de la plus belle avenue du monde a lieu aussi été touché par un incendie, faisant 11 blessés légers. Les images ont fait le tour du monde.
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« Son casier était vierge », s’indigne son avocate
Au cours de ses affrontements, près de 250 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Parmi celles-ci, au moins un Caennais a été condamné, en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt. Le jeune homme a donc été incarcéré à Fleury-Mérogis, « alors que son casier judiciaire était vierge jusque-là », s’indigne son avocate caennaise, Me Floriane Gabriel.
Interpellé en fin de journée, samedi 16 mars 2019, il avait « deux cailloux dans les poches ». Il a été placé en garde à vue pour « participation armée à un attroupement ».