La nouvelle est tombée il y a quelques jours.
Située à Bray-et-Lû (Val-d’Oise), la société Vm Building Solutions, spécialisée dans le zinc et le caoutchouc et propriété du groupe indépendant belge Fedrus International, va faire l’objet d’un plan de licenciement économique comme annoncé le 21 février.
Cinquante-sept emplois pourraient être supprimés et 29 transferts de postes seraient opérés à Aubry (Nord).
Projet désastreux pour l’emploi local
Ce plan concernerait au total 250 emplois en Europe, dont 147 rien qu’en France.
« Les activités ornement et façade du site resteraient implantées dans la commune, indique un salarié de Vm Building Solutions. Au final, le lieu compterait moins de 90 postes contre 138 contrats à durée indéterminée (Cdi) et environ 35 apprentis en contrat à durée déterminée (Cdd) et intérimaires. C’est un projet désastreux pour l’emploi local. »
Les négociations concernant le Plan de sauvegarde de l’emploi (Pse) ont débuté au siège, situé à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
De son côté, Jean-François Hardy, directeur du site Vm Building Solutions à Bray-et-Lû, a confirmé que « 147 postes en France seraient touchés », d’ici à 2021.
Et d’insister : « C’est un projet de transformation au sens large. Les discussions viennent seulement de débuter. Il va y avoir des transferts d’activités, dans un sens comme dans l’autre. Il est trop tôt pour donner plus de détails concernant le site de Bray-et-Lû. »
Nombreux transferts d’activités
Si le projet de transformation se concrétise, la partie logistique devrait être délocalisée.
« Le but du projet est de créer une plateforme logistique dans le nord de la France. Pour les activités de transformation de produits standard (gouttières, tuyaux…), il y aura aussi des transferts depuis Bray-et-Lû vers d’autres sites du Nord », précise le directeur.
Et de poursuivre : « Il y aura également des transferts d’activités de façade, qui seront réintégrés dans le site de Bray-et-Lû. »
Toujours selon la direction, les produits d’ornementation en cuivre et zinc et l’activité façade « deviendraient à Bray-et-Lû le centre névralgique du groupe. Nous aurons également des transferts d’activités d’autres sites du groupe vers celui de la commune », insiste Jean-François Hardy.
La direction assure également que le site accompagnera « le mieux possible » les salariés concernés par le plan de licenciement.
« Nous pourrions aussi proposer des postes qui seraient vacants dans le reste du groupe. Concernant les reclassements possibles, 34 postes seront créés sur le site, au-delà des postes vacants. La volonté de l’entreprise est d’instaurer et de poursuivre le dialogue », conclut Jean-François Hardy.