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Test jeu vidéo. Dans l'explosif Just Cause 4, déclenchez l'Armageddon au milieu des tornades

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Rico, seul contre les éléments dans Just Cause 4.

Rico, seul contre les éléments dans Just Cause 4. (©Square-Enix)

Lorsque rien ne va plus, Rico Rodriguez a sa méthode bien à lui ! Il sort son grappin, sa wingsuit et ses explosifs, et transforme les bases de ses ennemis en véritables feux d’artifice. Une déflagration, des explosions en chaîne… Pas de doute, Just Cause est de retour chez Square-Enix !

L’épisode précédent, sorti il y a deux ans, nous avait emmenés sur l’archipel fictif de Medici, sur les bords de la Méditerranée. Cette fois, Rico revient en Amérique du Sud, dans un pays tout aussi fictif, appelé Solis.

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Le peuple est asservi par la Main Noire, une milice dirigée d’une main de fer par Gabriella Morales, au service du dictateur Oscar Espinosa. Et quand le peuple réclame justice, qui appelle t-on ? 

Déchaînez les éléments

Just Cause 4 est un jeu d’action qui permet au joueur d’incarner l’emblématique révolutionnaire de la série, Rico Rodriguez. La jouabilité du titre repose sur vos accessoires, et les possibilités de destruction qu’ils vont vous offrir.

Ainsi, le grappin vous permet de lier différents éléments du décor, avec les conséquences qui vont avec. On peut par exemple s’en servir pour envoyer un baril explosif contre un véhicule, ou contre un bâtiment.

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Ce quatrième épisode ajoute de nouveaux gadgets à votre grappin. Comme des ballons d’hélium, qui vous permettront de faire décoller (au sens propre) chars et autres véhicules. Ajoutez à cela les mini-réacteurs qui vous permettent de propulser les objets, une wingsuit vous permettant de jouer les « filles de l’air », et un arsenal digne d’un film d’action des années 80… Et vous obtenez le parfait simulateur de destruction massive !

De son coté, votre ennemi possède lui aussi des armes redoutables. Et il peut par exemple déclencher des tempêtes ou des tornades, ravageant tout sur leur passage. Une nouvelle mécanique qu’il faudra prendre en considération. Soit pour éviter de finir dans l’oeil du cyclone, soit pour s’en servir : après tout, on ne va pas se priver d’un nouveau moyen de raser des bases adverses ! 

Un gigantesque monde ouvert

Just Cause vous propose un terrain de jeu immense.

Just Cause vous propose un terrain de jeu immense, et ça va plus vite en wingsuit. (©Square-Enix)

Just Cause 4 est ce que l’on appelle un jeu « bac à sable » (ou « Sandbox » dans la langue de Shakespeare). Autrement dit, si l’histoire principale s’articule autour d’un scénario assez (pour ne pas dire « trop » ) générique, le jeu vous laisse une totale liberté dans l’ordre des missions, ou dans le moyen de les accomplir. Voici Rico, voici la gigantesque carte, maintenant c’est à vous de jouer comme vous l’entendez !

Alors, on en vient vite à laisser la quête principale entre parenthèses, pour se concentrer sur le coté « défouloir » du titre. On trouve une base ennemie, on échafaude son « nettoyage de printemps », on pose ses pièges, et on se lance dans les travaux de démolition, avec leurs explosives réactions en chaîne.

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Certains trouveront amusant de foncer tête baissée contre les miliciens, les armes à la main et la fleur au fusil. À l’ancienne, comme dans Rambo. La méthode est rustique, mais diablement efficace si vous êtes un as de la gâchette.

Nous, on a préféré la méthode subtile ! Planer en wingsuit jusqu’à un endroit discret. Puis attraper un blindé avec le grappin, pour l’envoyer s’exploser contre un réservoir de carburant.

Ce qui provoque une réaction en chaîne : l’explosion détruit une vigie et une antenne radio, et se propage jusqu’à un hélico qui explose à son tour, près de barils explosifs… D’infortunés gardes arrivent pour voir ce qui se passe, au mauvais moment. Bilan : 35 minutes plus tard, on est sur un champ de ruines, et on a utilisé seulement cinq chargeurs ! Ça fait du boucan, des tonnes de cendres, mais c’est plus économe !

Un souffle de nouveauté

Attention, ça va secouer !

Attention, ça va secouer ! (©Square-Enix)

La grosse nouveauté de cet épisode, comme nous l’avons vu plus haut, c’est son climat complètement délirant. Si la jungle sud-américaine est un cadre agréable pour punir les dictateurs… Les choses se compliquent quand la nature elle même s’en mêle !

Car on ne peut parler de Just Cause 4 sans évoquer ses tornades et ses tempêtes, qui ajoutent un peu de fantaisie dans ce cadre idyllique. Avec un comportement très réaliste, on est impressionné de voir ces forces de la nature arracher des bâtiments ou des avions de ligne comme s’il s’agissait de vulgaires brins de paille. Là où le cyclone passe, l’ordre trépasse.

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Votre ennemi dispose d’appareils permettant de déclencher et contrôler ces tornades. On vous laisse imaginer ce qui peut se passer lorsque notre Rico s’empare de ces machines, et les pirate pour les mettre à son service. Accrochez-vous, ça risque de souffler légèrement…

Petit bémol : si ce nouveau mécanisme est absolument génial, on regrettera très vite qu’il soit au final relativement sous-exploité. On aurait aimé voir les tornades plus souvent…

Un hommage au cinéma des années 90 ?

Le propos de Just Cause 4 pourrait prêter à sourire tant il peut parfois sembler nanardesque. Mais il n’en est rien. Avec un coté très décalé (pour ne pas dire cartoonesque), ses punchlines qui font sourire et ses situations ubuesques… On préférera voir dans cette aventure un bel hommage aux films d’action des années 90…

Ceux-là même dans lesquels la virilité de Chuck Norris n’avait d’égal que le panache avec lequel il encaissait des missiles dans le dos. Ou dans lesquels Steven Seagal pétait des figures de 1000 manières mais avec une seule expression faciale… Ou dans lesquels Schwarzy bombait les pectoraux et détruisait une armée entière avec deux balles et un cure-dents.

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Non, Just Cause 4 ne prône pas la violence gratuite, il n’est qu’un divertissement. Aussi fun qu’incohérent, mais franchement assumé. Ici, Rico n’est autre qu’une version « jeu-vidéo » du grand Chuck, qui se relève sans une égratignure après avoir pris un missile sol-air en pleine poire… Face à des méchants devenus pros dans l’art de marcher sur des mines en poussant le cri de Wilhelm…

En conclusion

Depuis quelques mois, on aura vu passer de nombreux jeux narratifs, qui nous auront captivé ou ému. Aujourd’hui, on laisse tout cela de coté. Ce n’est pas le scénario très générique de Just Cause 4 qui va nous tenir en haleine, mais son aspect « grande récré » a tous les arguments pour séduire.

On pourra lui reprocher des missions qui deviennent vite répétitives, des bugs plus ou moins prononcés, ou encore une physique qui manque souvent de réalisme… Ce qui devait être un échelon supérieur dans la série est quelque peu gâché par une technique qui n’est pas à la hauteur des ambitions de Avalanche Studios. Et ce malgré des cinématiques magnifiques.

Il n’empêche que le jeu fait son travail : il nous détend, on se défoule sans ménagement, avec un profond sentiment de surpuissance (bien que certaines situations parviennent à nous mettre la misère). Pour son coté « nanard assumé » et pour le fun qu’il procure, on ne peut que recommander le jeu aux fans de Rico, ou des films d’action des années 80… Pour les autres, il faudra choisir, d’autant que 2019 promet encore quelques grosses machines…

 

On a aimé :

  • Une jouabilité extrêmement jouissive
  • Des environnements splendides
  • Votre inventivité sollicitée à chaque instant
  • Si ça, ce n’est pas un hommage au cinéma d’action des années 80-90… !

On n’a pas aimé :

  • Pas mal de bugs
  • Devient répétitif à la longue
  • Le scénario passe vite au second plan

Just Cause 4, par Avalanche Studios pour Square-Enix, sur PC, PS4 et Xbox One. À partir de 18 ans.


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