Bresolettes est devenue commune déléguée de la commune nouvelle de Tourouvre-au-Perche (Orne) au 1er janvier 2017. Elle a donc perdu son titre de plus petite commune de Normandie mais reste tout de même la plus petite commune déléguée ornaise avec ses 21 habitants.
Malgré ce mariage intercommunal, Bresolettes a souhaité conserver ce rendez-vous des vœux dans cette petite mairie où une permanence hebdomadaire persiste avec la secrétaire de mairie.
Franck Poirier, maire délégué, a ainsi accueilli les habitants, dont un nouvel arrivant.
1 763 visiteurs en 2018
La Réserve naturelle régionale arrive à la dernière année de son premier plan de gestion. Le circuit découverte a accueilli 1 763 visiteurs entre le 23 juin et le 3 décembre 2018, suite à la pose d’un compteur. Il est en revanche l’heure de réfléchir au prochain plan de gestion 2020 – 2030.
« Lors du dernier comité de gestion, j’ai demandé aux représentants qu’il soit mené une étude sur l’évolution potentielle du territoire de la réserve, sur la possibilité d’intégrer de nouvelles parcelles écologiquement intéressantes, sur l’approfondissement des actions en cours et sur les nouvelles orientations à donner Quelques obstacles demeurent, comme la restauration de l’étang de la Forge pour qui, plus on étudie, plus on s’envase avec des problèmes de pollution, le dispositif de vidange et de trop-plein, la digue… Tout ça sur un domaine privé où l’attribution des fonds publics est évidemment limitée. »
Il est aussi prévu cette année des travaux de maintenance sur les toitures, et la porte du logement communal sera changée.
« Garder de l’humain »
Nathalie Goulet, sénatrice, est une fidèle de la commune puisque Franck Poirier est son suppléant.
« Je suis inquiète et pessimiste car notre pays déraille […] En revanche, je crois à l’intelligence territoriale mais je m’inquiète de la numérisation de notre vie administrative et sociale. Il y a une nouvelle exclusion par le numérique et c’est un vrai danger pour notre territoire ornais. La moindre démarche se fait maintenant par Internet. Le seul rempart qui reste contre tout ça, ce sont les secrétaires de mairie, les maires et les conseils municipaux, même dans les communes déléguées. Il faut y garder de l’humain ».