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Vidéo choc L214 des chevaux de courses à l'abattoir : un entraîneur de Normandie rétablit la vérité

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Une course hippique a dû être annulée, mardi à Toulouse

Un entraîneur du Calvados, accusé d’avoir envoyé son cheval Pariflash à l’abattoir, dément cette information publiée par un journaliste, Hugo Clément. (©Illustration/Fotolia)

Mercredi 18 décembre 2018, une vidéo a secoué le monde hippique. Dans cette vidéo, publiée sur Konbini et présentée par le journaliste Hugo Clément, l’association L214 filme un abattoir qui tue des chevaux de courses, une fois leur carrière hippique terminée.

Les images ont de quoi choquer. Dans cette vidéo, sont cités pêle-mêle des grands noms de chevaux de courses comme Gabriel du Fossé, San Subito, Onyx Atout ou encore Pariflash.

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« On me traite d’assassin »

Après cette vidéo et le tweet d’Hugo Clément, dans lequel apparaît le nom du propriétaire de Pariflash, Jean-Philippe Borodajko, un entraîneur du Calvados, à Formigny, près de Bayeux, veut rétablir la vérité.

Depuis deux jours, je suis harcelé. Mon téléphone n’arrête pas de sonner, on me traite d’assassin à tout bout de champ. C’est catastrophique.

Un harcèlement qui n’est pas justifié, selon l’entraîneur. Jean-Philippe Borodajko assure qu’il n’était pas au courant que Pariflash, le trotteur qui a gagné plus de 170 000 euros en courses, était parti à abattoir. 

« C’était un cheval que j’aimais beaucoup, qui nous a beaucoup apporté en courses. On sait bien que c’est difficile de recaser les chevaux à la retraite mais l’abattoir, ce n’est vraiment pas ma politique. Je l’avais vendu, mais je ne savais pas qu’il partirait à l’abattoir », assure-t-il.

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Pas de dépôt de plainte

Quand la polémique a commencé à enfler sur les réseaux sociaux, Jean-Philippe Borodajko a tout de suite appelé l’acheteur de Pariflash. Ce dernier lui a expliqué que le cheval s’était accidenté pendant le transport et qu’il ne pouvait plus rien en faire. « Il l’a donc emmené à l’abattoir. Je lui ai dis qu’il aurait dû m’appeler avant de prendre cette décision, on aurait pu trouver une autre solution. »

Jean-Philippe Borodajko s’est également rendu à la gendarmerie pour porter plainte contre Hugo Clément, le journaliste qui avait divulgué son nom sur les réseaux sociaux. « Mais finalement, j’ai renoncé. Je ne peux rien faire, il a pris les informations sur les fiches courses, disponibles en accès libre sur internet. » 

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Encore choqué, l’entraîneur espère que la polémique va vite cesser. Et que son portable va arrêter de sonner…


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