Belem, Pia, Noah, Georgi et Yiota sont les cinq jeunes Européens à l’origine du jeu.
« Ils sont volontaires et sont d’accord sur tout ! », présente Alice Ruedolf, l’une des responsables de la MJC d’Elbeuf. « Ils », ce sont cinq étudiants européens venus à Elbeuf dans le cadre d’un service volontaire européen.
Pia, Yiota, Noah, Georgi et Belem ont entre 19 et 29 ans. Ils sont Allemands, Grecque, Espagnole et Bulgare. Durant un an, ces cinq jeunes travaillent dans le cadre de la MJC. Ils vivent ensemble et découvrent cette partie de la Normandie.
En France depuis cet été, leur séjour a pris un tournant il y a un mois, lorsqu’ils ont décidé de participer au Prix des initiatives jeunes et citoyennes.
« On voulait réaliser quelque chose pour nous, pour la MJC et pour la communauté », commence Yiota dans un français impressionnant au vu de son temps passé sur le territoire.
Rendez-vous cet été
En quelques mots, leur projet consiste en un jeu. Un jeu auquel vont participer des Elbeuviens et des migrants. Il va prendre la forme d’une chasse au trésor qui aura lieu dans toute la ville.
« Les équipes seront mixtes. Il y aura des exercices éducatifs, sportifs… » énumère Noah.
Les gens « vont devoir travailler entre eux. Ils vont se forcer à être avec quelqu’un qu’ils ne connaissent pas. »
Pia :
Je pense que c’est une parfaite opportunité pour connaître une autre culture. »
La semaine dernière, ils ont remporté le prix des initiatives jeunes et citoyennes. À la clé ? 400 € qu’ils vont pouvoir dépenser dans l’organisation de cette grande chasse au trésor.
Les contours du jeu sont encore un peu flous, mais ils ont des mois pour totalement élaborer le fonctionnement du jeu. Car ce dernier va avoir lieu cet été.
« C’est important, il faut qu’il fasse beau », sourit Noah. « On doit encore trouver les exercices, et les endroits dans la ville où ils vont avoir lieu », explique-t-il.
On a vraiment hâte. On espère avoir avoir beaucoup de participants. C’est l’occasion de rencontrer des gens et de faire quelque chose de fun pour se connaître », conclut Yiota.
« Je les ai prévenus à peine une semaine avant l’envoi des dossiers pour ce prix », précise Alice Ruedolf.
Je leur ai juste dit que ça existait. Que s’ils n’avaient pas envie, on passait à autre chose. Mais ils ont tout de suite sauté sur l’occasion. »
Pour elle, cet engagement citoyen et européen est la preuve que « l’engagement des jeunes est de plus en plus fort ».