On les avait laissés sur une victoire éclatante à Ivry (2-4) fin 2016. On a malheureusement retrouvé le mauvais visage des Moisséens pour cette reprise en 2017. Face à la réserve dijonnaise, les joueurs de Patty Badjoko n’ont pas su, une nouvelle fois, enchaîner un deuxième bon résultat de rang, preuve d’une inconstance qui les laisse englués dans le bas du classement.
Bouveret assure
Alors, certes, cette équipe dijonnaise, renforcée par Dylan Bahamboula, frère de l’ancien -et éphémère- Moisséen Plaisir, avait nettement plus d’arguments techniques et plus de talent que Sénart-Moissy. Mais, dans ces cas-là, la moindre des choses est d’opposer de la volonté et du combat.
Ce que les Moisséens n’ont pas fait en première période, laissant les Dijonnais développer leur jeu sans opposition ou presque, avec quelques occasions à la clé, avec une frappe de Boussaid trop croisée (25′), un bon retour de Maziku devant Goncalves (34′) et une tête manquée de Bahamboula aux 6 mètres (40′). Et c’est en toute logique que Dijon marquait juste avant la mi-temps par Goncalves qui se baladait dans la défense moisséenne avant de crucifier Bouveret (45′).
Secoués à la mi-temps, les Moisséens ont mis un peu plus de coeur à l’ouvrage en 2e période, et les occasions sont logiquement venues, avec une frappe de Diagouraga contrée sur la ligne (54′) et un centre de Bendavid pour un Bétourné trop court d’un crampon au 2e poteau (56′).
Mais la maîtrise technique des Dijonnais leur permettait de gérer sans trop subir les timides assauts moisséens, et ce sont même eux qui avaient, en contre, des occasions de se mettre à l’abri. Heureusement, Bouveret se montrait à son avantage sur une frappe de Desroches (67′) et dans son face à face devant Billemaz (88′). Bétourné avait une dernière occasion d’offrir 1 point inespéré aux Moisséens mais sans réussite (90′)…
Une fois encore, Sénart-Moissy a déçu à domicile. Avec une seule victoire en 6 matches à la maison et 2 à l’extérieur, les Moisséens terminent cette phase aller à une peu glorieuse 11e place. En laissant surtout l’impression de pouvoir faire beaucoup mieux mais sans toujours faire le nécessaire pour y parvenir…
Eric van OVERTVELD