« Malheureusement, il sera difficile de réussir avec un Président de la République méprisant et un gouvernement qui alourdit la pression fiscale sur les foyers avec l’augmentation de la CSG et des taxes sur les produits pétroliers. On ne peut pas réussir non plus lorsque le pouvoir d’achat des Français ne fait que baisser, que l’inflation repart et que la croissance faiblit ». Le maire de Faremoutiers et délégué Les Républicains sur le secteur de la 5e circonscription de Seine-et-Marne, Nicolas Caux, affiche son opposition quant aux politiques nationales menées par la majorité gouvernementale. Une position qui tranche avec son adversaire politique locale, la députée Agir Patricia Lemoine, qui a pris dernièrement la succession de Franck Riester sur le territoire (Agir), désormais ministre de la Culture.
« La colère et la révolte »
« Notre nouvelle députée veut que ce mandat soit une réussite pour la France. Volonté louable lorsque nous sommes élus responsables mais nous ne devons pas oublier d’y inclure les Français. Je suis inquiet lorsque j’apprends que madame la députée souligne les premières actions encourageantes mises en place par le gouvernement pour relancer notre pays. En dirigeant de façon monarchique, la seule réussite que je vois poindre est la colère et la révolte des Français. Dommage que notre députée y adhère… », estime Nicolas Caux.
Le maire de la commune de Faremoutiers s’inquiète aussi pour les zones rurales et les élus de ces territoires : « La politique menée depuis plus d’un an et demi asphyxie financièrement les communes de nos territoires ruraux. Bon nombre d’entre elles se verront sans élus en 2020 après les prochaines élections municipales. Qui aimerait être l’élu de son village ou ville pour n’endosser que des responsabilités et ne pas pouvoir agir par manque de moyens ? », estime-t-il. Et d’ajouter : « Alors peut-être que notre députée pourra nous expliquer comment seront compensées les communes qui ne percevrons plus la taxe foncière car aujourd’hui, personnellement, je n’ai toujours pas de réponse à ce sujet. Peut-être faudra-t-il créer un nouvel impôt pour compenser… Faire et défaire sont les deux mamelles de ce gouvernement ».
« Régler le problème du commissariat »
Et de conclure en évoquant un serpent de mer local, qui avait été au coeur de l’actualité il y a un an : le commissariat de Coulommiers et les conditions de travail de la police. Nicolas Caux déclare ainsi : « J’espère qu’avec un ministre et une députée Macron solidaire sur notre circonscription, nous pourrons enfin régler ce problème majeur qu’est le commissariat de Coulommiers. Depuis de nombreuses années, nous laissons au quotidien nos fonctionnaires de police travailler dans des conditions déplorables. Leur bâtiment pâtit d’une insécurité tant pour les fonctionnaires que pour le public qu’il reçoit ».