La saison 8 est enfin là. Dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 avril 2019, HBO et OCS ont diffusé en simultané le premier épisode de l’ultime chapitre de Game of Thrones.
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— Game of Thrones (@GameOfThrones) April 15, 2019
Si beaucoup d’internautes l’ont regardé de manière légale, encore plus nombreux sont ceux qui l’auront téléchargé illégalement.
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Près de 10 000 virus pour la saison 7
Victime de son succès, la série fantastique l’est surtout du piratage. La saison 7 a d’ailleurs battu des records en la matière : en septembre 2017, quelques jours après la fin de la diffusion du dernier épisode, la saison cumulait un total de 1,03 milliard de téléchargements (torrent et directs) et de streaming illégaux.
Mais ces visionnages ne sont pas sans risque. L’éditeur d’antivirus Kaspersky s’est penché sur les 31 séries les plus célèbres et a analysé les fichiers disponibles en torrent. Sans surprise, les fans de Game of Thrones sont ceux qui sont le plus victimes de virus et autres chevaux de Troie.
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Rien qu’en 2018, « 9 986 types de malwares ont attaqué des utilisateurs et ont essayé d’infecter les appareils plus de 120 000 fois », précise Kaspersky sur son blog.
Les statistiques n’incluent que les personnes qui utilisent nos solutions. Le nombre total d’attaques réalisées dans le monde entier devrait donc être beaucoup plus conséquent.
Sur l’ensemble des séries qui ont été analysées, Game of Thrones représente 17% de l’ensemble des attaques par des logiciels malveillants : viennent ensuite Walking dead, Arrow et Suits.
Téléchargement, streaming… que dit la loi ?
En France, les œuvres sur internet sont protégées par le droit d’auteur tout comme les livres et les films. Le fait de les acquérir sans rémunérer, d’une quelconque façon, les artistes et producteurs, est un délit. Sont donc concernés :
– Le téléchargement peer to peer (torrent).
– Le téléchargement direct.
– Le streaming.
Si vous êtes repérés par Hadopi (mais uniquement dans le cadre d’un téléchargement peer to peer), vous recevrez un courrier vous demandant de respecter les règles. Au bout du troisième, vous risquez des poursuites pénales pouvant aller jusqu’à 1 500 euros d’amende, rappelle l’administration.