Les professeurs du lycée professionnel Napoléon avaient rendez-vous mercredi, pour la première journée « banalisée », afin de préparer la réforme du lycée professionnel.
Trois ateliers de réflexion
Trois ateliers de réflexion étaient présentés aux professeurs, le premier était l’accompagnement des élèves, le deuxième était basé sur la co-intervention et le troisième sur le chef-d’œuvre.
Le projet d’accompagnement se décompose en seconde de renforcement en français, en mathématiques et, au choix, de la spécialité pour les élèves qui en ont besoin. En première, consolidation des acquis et réflexion sur le projet d’avenir. Enfin, en terminale, préparation à l’insertion professionnelle et à l’entreprenariat ou à la poursuite d’études.
La co-intervention c’est une modalité pédagogique dans laquelle deux enseignants interviennent ensemble dans un même espace et au même moment. Libre à eux de choisir les créneaux horaires, la répartition dans l’année, choix des lieux et les temps de concertation pour co-construire. Plusieurs possibilités s’offrent alors aux professeurs, l’enseignement tandem (les deux enseignent), soit l’un enseigne et l’autre aide, soit les deux aident, ou l’enseignement avec des groupes différenciés.
Une démarche de projet
Le chef-d’œuvre, dont l’évaluation se fera sur la durée et demandera un suivi des activités et, à terme, des compétences. L’évaluation sera portée sur le bulletin scolaire et le livret scolaire des classes de 1re et 2e années de CAP et de première et terminale de baccalauréat professionnel afin de valoriser l’apprenant pour son entrée dans la vie active ou sa poursuite d’études.
« Le chef-d’œuvre systématise la pédagogie de projet. C’est l’implication de l’élève dans une démarche de projet. Tout est ouvert, il va falloir le construire ».
Il faut « accrocher les élèves à nos filières » ajoute le proviseur, Claude Juiniot, « c’est un travail sur le parcours de l’élève, en fonction de ses propres besoins ».
Les professeurs devaient, par groupes, essayer d’identifier les points de blocage et d’être dans une logique constructive. Voir quelles pourraient être les solutions possibles et quelle organisation pourrait être mise en œuvre dès la prochaine rentrée.