Premier sujet de débat du conseil municipal du 4 avril 2019, à Léry (Eure) : les subventions aux associations. Dont celle attribuée à l’épicerie sociale Épireuil, dont bénéficient certains Lérysieins. Le premier magistrat de la Ville, Jean-Yves Calais (SE), indique que seules neuf personnes se sont présentées en mairie pour un retrait de colis. « Ça se fait en toute discrétion », explique-t-il pourtant à Janick Léger (PS) qui lui affirme que les demandes ne seraient pas plus nombreuses car « il y a une notion de dignité de la personne, ce n’est pas facile de faire la demande ».
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La facture des contrats a-t-elle explosé ?
Principal angle d’attaque des élus de l’opposition, une petite ligne dans le compte administratif de l’année 2018. 18 000 € étaient prévus pour le poste « contrats de prestations de services ». Ce sont finalement 48 427,25 €, soit 2,69 fois la somme initiale, qui ont été dépensés au cours de l’année 2018. Un dérapage que Jean-Yves Calais explique par le fait qu’il y aurait eu davantage de sportifs à accueillir, et donc davantage de repas à payer.
« Pour chaque séjour de sportifs, la différence est refacturée à la Case [N.D.L.R : communauté d’agglomération Seine-Eure] », rassure le maire.
Une explication qui ne convainc pas l’opposition :
« On a fait le calcul, expliquent plusieurs opposants du maire en marge du conseil, cela reviendrait à 8 000 repas servis. »
Une affirmation difficilement vérifiable, le maire ayant fait le choix, explicite, de ne plus s’adresser à La Dépêche de Louviers. Curieuse réponse, en revanche, du maire de Léry sur la question du fond de concours.