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[Villefranche-de-Lauragais] Elle crée des dents... grâce au numérique !

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Julie Rayssac, au premier plan, et Deborah Thore, se servent de l'high-tech pour que leurs clients aient un beau sourire.

Julie Rayssac, au premier plan, et Deborah Thore, se servent de l’high-tech pour que leurs clients aient un beau sourire.

C’est en août 2017, alors qu’elle avait à peine 27 ans, que Julie Rayssac est devenue gérante de sa première entreprise. En effet, celle qui a décroché le titre de Meilleure apprentie de France en 2008 a repris le laboratoire de prothèse dentaire La Fontaine ô dents, située au 54, rue Carnot à Villefranche-de-Lauragais.

Avec Deborah Thore, l’employée de la prothésiste, elles passent ses journées à créer des appareils dentaires biocompatibles, des prothèses en résine sans polymère, en zircone, en céramique, en composite hybride, en Peek… Mais ce n’est pas tant les matériaux qui sont intéressants – bien que Julie Rayssac est constament tournée vers la nouveauté – c’est surtout l’utilisation des nouvelles technologies qui sont incroyables dans ce domaine. Mais avant de parler du futur, voyons comment la jeune femme a décidé de se lancer dans ce métier, peu commun.

Environ 200 prothèses par mois

Mais comment vient l’idée de devenir prothésiste dentaire ? « C’est mon père qui m’a orienté vers ce métier, se rappelle Julie Rayssac. Je lui ai fait confiance et j’ai suivi son instinct. En effet, adolescente, j’étais assez manuelle, patiente. Sur ses conseils, j’ai fait mon stage d’orientation en 3e chez un prothésiste. Puis j’ai poursuivi cette voie en passant divers diplômes, CAP, BP… »

Avec ces précieux sésames en poche, dont le titre de Meilleure apprentie de France, la prothésiste s’empresse d’acquérir son propre laboratoire. « Je ne me voyais pas créer quelque chose de nouveau et je suis tombée sur cette annonce de La Fontaine ô dents. C’est une affaire qui tournait bien, avec pas mal de clients donc je n’ai pas hésité à me lancer ! », poursuit-elle. Aujourd’hui, le laboratoire tourne avec une dizaine de prothèses réalisées par jour, soit environ 200 par mois.

Lire aussi : Un centre énergétique a ouvert ses portes prés de Villefranche-de-Lauragais

Imprimante 3D, caméra intra-oral

Julie Rayssac est jeune et toujours à la pointe de la technologie. Son but est de se démarquer sur le marché, en proposant des matériaux derniers cris mais surtout le plus naturels possible.

Je veux toujours essayer d’avoir un coup d’avance. Et puis il y a tellement de choses qui nous  »empoisonnent » que c’est important de pouvoir avoir des matériaux sains dans la bouche ! 

Mais attention, si Julie Rayssac veut faire partie des précurseurs en la matière, elle s’adapte aussi aux demandes des clients et surtout, aux remboursements effectués par la sécurité sociale.

Et la gérante a aussi beaucoup investi au niveau de l’outillage. Scanner, imprimante 3D, usineuse… envahissent le grand local !

 Avec ces nouvelles technologies, je peux proposer des travaux en fabrication directe au laboratoire, mais aussi m’adapter aux praticiens qui sont équipés de caméra intra-oral pour la prise d’empreinte. 

La proximité comme atout

La Fontaine ô dents se veut novatrice mais elle mise aussi sur la proximité et la convivialité. « Pour avoir une bonne relation avec les praticiens, c’est important d’avoir une proximité géographique », relève Julie Rayssac. Mais il y a aussi le côté convivial qui est important.

 On peut discuter avec eux. On a un bon échange. À moyen terme, j’aimerais m’agrandir donc peut-être déménager mais en restant à Villefranche. Il y a ce côté convivial avec les professionnels dentaires. Ils passent nous voir, on boit un café mais il nous arrive aussi de nous déplacer dans leur cabinet en cas de besoin. 

Et puis Julie Rayssac aime bien réunir les acteurs qui tournent autour de son laboratoire. Ainsi, elle se plaît à organiser des soirées informatives avec les dentistes, les commerciaux et divers praticiens.

 On peut faire des démonstrations et ça permet de discuter. Ils peuvent échanger entre eux, c’est toujours des chouettes moments. 

Une application mobile
Question technologie, Julie Rayssac n’a pas l’intention de s’arrêter aux outillages de pointe. La jeune entrepreneuse a plein d’idées en tête. Sa toute dernière lubie : une application mobile pour favoriser les échanges avec les praticiens. « Quand les dentistes regardent leur téléphone, ils ne trouvent quasiment que des photos de dents !, plaisante-t-elle. Avec cette application ils pourront centraliser et sectoriser les dossiers. Ça facilitera aussi les échanges pour les devis, les commandes… » L’application est quasiment prête à être lancée. Elle devrait être opérationnelle avant l’été.

 

Pour en savoir plus rendez-vous sur le site internet


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