Le samedi 9 février 2017, une femme va signaler à la gendarmerie que son fils né en 2004 n’ira pas comme le jugement de séparation le prévoit, passer le week-end chez son père. Elle précise que le couple est séparé depuis 2013 suite à des violences exercées tant sur elle que sur l’enfant et que son ex-conjoint se montre violent lorsqu’il est alcoolisé. Elle relate que lors du week-end de garde précédent fin janvier, il aurait violenté son fils qui l’a signalé dans l’établissement spécialisé où il est scolarisé. Elle dit qu’elle a été prévenue par l’école et que l’intéressé aurait consommé cinq litres de vin durant ce fameux week-end.
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Quatre coup de poing
L’enfant, entendu, dira avoir reçu quatre coups de poing dans le dos le vendredi pour : « avoir dit un mot qu’il ne fallait pas » et avoir reçu des gifles le lendemain pour un motif futile, il s’avérera qu’il avait volé un briquet à son père.
Son jeune frère confirmera ces faits de violences ajoutant : « Papa était bourré ».
A la barre, le prévenu, un Fertois de 43 ans au casier judiciaire vierge dit ne pas avoir frappé son fils. Puis, « je lui ai donné un coup de pied aux fesses parce qu’il avait pris mon briquet, je l’ai déjà vu enflammer des papiers ». Questionné, il admet que ceci peut-être assimilé à des violences.
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« Je ne tape pas les enfants ! »
Il affirme n’avoir donné aucune gifle ou coup de poing dans le dos : « je ne tape pas les enfants » et interrogé, enchaîne : « c’est possible que j’ai dit aux gendarmes l’avoir fait, mais je ne l’ai pas fait », « je ne me rappelle même plus lui avoir mis une gifle, mais c’est possible. Si ce qu’il dit est vrai ça m’aurait marqué ».
Devant le tribunal il dit qu’il n’avait bu qu’un ou deux verres de rosé, « pas plus, je devais les ramener » alors que durant l’enquête il avait déclaré avoir bu un whisky et une bouteille de rosé.
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De même, il affirme : « je ne bois quasiment plus, un verre par jour ; je prends des médicaments et je n’ai pas droit à l’alcool, c’est pour cela que je ne me fais pas suivre ». L’intéressé est condamné à une amende 1 000 € avec sursis.