Depuis quarante ans, le C.A.U.E. (conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) du département de Seine-Maritime, accompagne les réflexions de ses communes adhérentes sur l’amélioration du cadre de vie des habitants, la restructuration des espaces publics et la qualité des paysages.
40 ans, 40 arbres
Pour fêter son quarantième anniversaire, le C.A.U.E. 76 a décidé de lancer une opération symbolique intitulée « 40 ans, 40 arbres ». L’objectif est simple : « Depuis novembre, nous plantons 40 arbres dans 40 communes », explique Jean-Christophe Abé-Goulier, architecte paysagiste pour le C.A.U.E.
Pourquoi un arbre ? « C’est une marque de souvenir lors de commémorations. Et puis l’arbre c’est le patrimoine de notre futur. »
L’action est initiée en juin dernier. À l’époque, le C.A.U.E. lance un appel aux communes du département qui aimeraient connaître la plantation d’un nouvel arbre.
Peu de temps après, la municipalité de Touffreville-sur-Eu ne cache pas sa volonté d’être l’une d’elles (il s’agit par ailleurs de la seule du canton d’Eu).
Un acte symbolique »
Pour le maire de la commune, Paul Merlin, « c’est une façon de rendre l’appareil au C.A.U.E. qui a grandement contribué à l’agrandissement de notre camping ». Mais pas que.
« C’est avant tout un acte symbolique, et puis les arbres contribuent à l’embellissement de la commune. »
Un futur robinier
Après plusieurs discussions entre la municipalité et le C.A.U.E., l’idée de planter un saule pleureur à l’entrée du camping fait son chemin.
Finalement, c’est un robinier qui a été planté mercredi 21 novembre. « Ici, c’est une terre d’acacias, il suffit de regarder tout autour, ajoute Jean-Christophe Abé-Goulier en montrant les alentours et notamment l’ancien chemin de fer situé non loin de là. Avec sa belle qualité de feuillage, il se mariera parfaitement dans l’environnement. »
À terme, l’arbre devrait mesurer entre 10 à 12 mètres de haut. Il se distinguera notamment par son feuillage violet sous forme de boule étirée en hauteur. « Il devrait prendre forme d’ici 4 à 5 ans », conclut l’architecte paysagiste.
Le rendez-vous est pris.