Sale surprise pour des habitants de la Bonneville. Samedi 9 mars, au réveil, plusieurs riverains de ce quartier de Méry-sur-Oise ont trouvé les murs de leurs propriétés vandalisés à coups de bombe de peinture.
Pendant la nuit, un ou plusieurs individus ont tagué des inscriptions aussi fleuries que mal orthographiées. Le long du chemin de halage, ce sont des panneaux communaux qui ont fait les frais de la pulsion artistique de ce(s) demeuré(s) avec, en prime, une croix gammée du plus mauvais effet.
« Par rapport à d’autres voisins, je n’ai pas eu beaucoup de dégradations, mais c’est la première fois que je vois un vandalisme d’une telle ampleur, fulmine Catherine, une riveraine dont la propriété a été taguée. Le maire a conseillé à toutes les personnes touchées d’aller déposer une plainte, ce que j’ai fait. Il nous a dit aussi que la mairie allait prendre en charge le nettoyage des murs vandalisés. »
C’est en réalité la communauté de communes de la Vallée de l’Oise et des Trois-Forêts (Ccvo3f) qui procède à l’enlèvement des graffitis pour le compte des municipalités.
Pour que les tags soient effacés, ces derniers doivent être visibles depuis la voie publique et non à l’intérieur de la propriété privée. Les particuliers victimes doivent remplir un formulaire auprès des services techniques de Méry. Celui-ci est accompagné d’une photo et envoyé à la Ccvo3f qui mandate ensuite un prestataire pour enlever les graffitis.
« Malheureusement, le taggage fait partie des nombreuses incivilités que nous déplorons sur nos territoires, au même titre que les dépôts sauvages, le vandalisme du mobilier urbain…, déplore Pierre-Édouard Éon, le maire (Lr) de Méry-sur-Oise. À ma connaissance, cet incident est isolé et nous ne constatons pas particulièrement d’accentuation du phénomène. Nous serons naturellement vigilants sur le sujet, l’une des clés étant de procéder au plus vite à l’effaçage des tags pour éviter leur propagation. »
Si on pouvait aussi éviter la propagation des artistes manqués…