C’est sa famille qui l’annonce sur la page Facebook du groupe de soutien : « Après 3 mois 1/2 et un appel… Antoine est libre ! »
La demande de mise en liberté a été acceptée et aussitôt, ses proches se sont mis en route pour Fleury-Mérogis, afin de le récupérer à la sortie du centre de détention.
Le jeune Jurassien de 27 ans a été interpellé à Paris le 24 novembre dernier, lors d’une manifestation des Gilets jaunes et accusé de « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une mutilation ou une infirmité ». Sitôt interpellé, sur la foi du témoignage d’un seul policier, il a immédiatement été placé en détention provisoire.
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Depuis le début, le jeune homme nie les faits qui lui sont reprochés et ses proches mettent en avant « différents éléments prouvent l’incohérence de l’enquête ».
Selon eux, Antoine aurait été arrêté plus de 10 minutes après les faits, deux rues plus loin, et « le policier l’ayant interpellé a déjà changé plusieurs fois de version ».