Une réunion publique concernant le collège Rachel Salmona était organisée le 9 février 2019 au Tréport, en Seine-Maritime (Photo : L’Informateur)
La rentrée approche… et dès le lundi 25 février 2019, parents d’élèves et enseignants du collège Rachel Salmona du Tréport, en Seine-Maritime; vont poursuivre la mobilisation. Ils s’opposent à un projet de suppression d’une classe de 5e à la rentrée de septembre 2019.
Une réunion publique a été organisée avec la municipalité samedi 9 février 2019, au Forum de la plage. L’objectif principal était de trouver de nouveaux moyens d’actions pour que le rectorat revienne sur sa décision.
Six élèves en moins, une classe en moins
Les professeurs ont listé leurs différentes inquiétudes. « La dotation horaire globale accordée à l’établissement aura pour conséquence la fermeture d’une classe de 5e. Il n’y aura plus que quatre classes. Nous allons nous retrouver avec des classes surchargées à 29 élèves ». Ils ont commenté :
La justification est une baisse de la démographie. Nous perdons six élèves… et donc ils ferment une classe, c’est cher payé .
Les enseignants évoquent la perte de deux postes de professeurs, en français et EPS, et la possibilité de partages de postes entre différents établissements. Ils craignent pour la qualité de l’enseignement mais également pour l’inclusion des élèves de l’Ulis (Unités localisées pour l’inclusion scolaire). « A 29 enfants par classe, ce n’est plus possible d’inclure ces élèves, il n’y a pas assez de place dans les salles ». Ils dénoncent donc une logique qui serait uniquement comptable.
Une action le 25 février
Les professeurs et parents d’élèves ont déjà mené plusieurs actions : une grève très suivie, un boycott du conseil d’administration, diffusion d’une pétition. Le 25 février 2019, une délégation d’enseignants et de parents doit être reçue au rectorat à Rouen. Ce même jour, une action est envisagée. « C’est maintenant qu’il faut nous faire entendre. Il faut que le mouvement s’intensifie pour que le rectorat voit que nous sommes mobilisés », a affirmé Laurent Jacques, le maire de la Ville. Tous espèrent un effet boule de neige. Des représentants du Lycée Anguier de Eu, mécontents également de la baisse des moyens, étaient présents à la réunion.
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Plusieurs idées ont été lancées dès la fin des vacances d’hiver, dont un blocus devant les grilles de l’établissement le 25 février. Tous espèrent d’autres étapes à la mobilisation. La pétition continue par ailleurs de circuler.