Marcel Courieut, le VCTD a organisé son cyclo-cross… une vraie tradition ?
En effet, cela fait déjà 30 ans que nous faisons le cyclo-cross sur cet hippodrome de Deauville parce que je me souviens de l’avoir fait en tant que coureur.
Et cette année, quelles étaient les particularités ?
Le parcours est plat, mais avec les dirigeants, nous avons réussi, cette année, à trouver quelques petites difficultés en sous-bois. On a tracé un parcours long d’1,7 kilomètres. Les spectateurs sont venus en nombre pour assister à une épreuve qui peut être vue sur des parties assez importantes. Sur l’après-midi, nous avons accueilli une centaine de coureurs toutes catégories confon- dues dont une trentaine sur l’épreuve phare.
Marcel Courieut, vous êtes également président du comité départemental. Est-ce que le cyclisme souffre dans le Calvados ?
En effet, cela fait 15 ans de présidence. Il faut faire les calculs, mais la baisse est générale. Nous avons entre 1000 à 1200 licenciés sur le Calvados. Les effectifs sont stables. Maintenant, nous avons une baisse de 8 % du nombre de courses organisées. Cette baisse est cependant moins importante que celle enregistrée au niveau national.
« Les coureurs varient les disciplines »
Comment peut-on faire pour relancer la discipline ?
Il faudrait faire un calendrier plus judicieux déjà et étaler les courses. Maintenant, ce n’est pas forcément simple dans la mesure où certaines courses sont liées à la fête du village. Il faut que tout le monde puisse avoir la bonne date.
Et au niveau des coureurs, la motivation est-elle toujours la même ? Il n’y a pas de baisse au niveau du nombre de licenciés ?
De plus, les gars ont changé leurs habitudes. Avant lorsque j’étais coureur, on ne faisait que de la route ou que du cyclo-cross. Désormais, les coureurs varient les disciplines avec du VTT également. Il faut s’adapter.
Vidéo : Cyclo-cross. Romain Chan Tsin vainqueur sur l’hippodrome de Deauville