1 400 salariés de LDC étaient présents aux vœux de LDC à Sablé-sur-Sarthe. La salle Mention affichait complet.
Des vœux menés tambour battant par le DRH, Pierre Van Den Bossche. Les médaillés d’or, d’argent et les retraités ont été mis à l’honneur. Christophe Pajot, directeur du Pôle sabolien, puis Denis Lambert, PDG, ont dressé le bilan de l’année avant de donner les grandes tendances pour l’année à venir. Une année « en demi-teinte » pour Denis Lambert.
Le PDG commence par les bonnes nouvelles.
L’activité volaille est portée par une consommation en croissance ».
Le traiteur a aussi le vent en poupe « grâce à la marque Marie et au redressement des activités de la marque « la Toque Angevine ».
Une année d’acquisition
LDC a poursuivi ses acquisitions en 2018, certaines prévues, d’autres moins : le Canard en Vendée, l’intégration de Doux à Quimper, Tranzit en Hongrie ou encore deux couvoirs (Pontchâteau et Le Sourn) et une usine d’aliments (Huttepain Vendée). Puis à venir la société Ramon.
Du côté des moments plus difficiles, Denis Lambert commence par la hausse du prix des céréales « qui se répercutent sur le prix de la volaille vivante en augmentation de 10 % et qui pénaliseront nos résultats ». Il aimerait plus de résultats sur la santé au travail « qui progresse mais trop lentement ».
Les associations pour le bien être animal dans le viseur
Denis Lambert s’en est pris aux associations
«prétendant défendre le bien être animal très présentes médiatiquement mais qui n’ont pour objectif que d’éloigner les consommateurs de la viande ».
« Noël en demi-teinte »
Noël, qui est toujours un moment de forte activité pour LDC a été « en demi-teinte » cette année. « La consommation de pièces entières a chuté de 7 % ». Le mouvement des gilets jaunes n’a pas aidé.
« Ras-le-bol fiscal »
S’il est « obligé de condamner le mouvement », Denis Lambert enfilerait bien le gilet pour exprimer son « ras-le-bol fiscal ».
Nous sommes tous concernés, les salariés comme les entreprises. Quand nous transformons une tonne de poulet, 51 euros vont au fonctionnement des collectivités. En Pologne et en Espagne, c’est mois de 17 euros ».
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Il poursuit face aux incohérences qu’il constate au quotidien. « Comment expliquer le grand nombre de personnes sans travail et nos entreprises qui cherchent en permanence des salariés ».
Prime Macron mais « soyez raisonnable »
En 2019, les investissements se poursuivent
C’est la meilleure façon de défendre nos emplois, nos territoires ruraux. Un emploi chez LDC génère six emplois chez les éleveurs, couvoirs, transporteurs, distributeurs… »
Denis Lambert a annoncé que le groupe verserait la « prime Macron ». Ce sera en mars. Une bonne nouvelle pour les salariés.
« Chaque filiale le fera en fonction de ses possibilités ».
Il prévient déjà :
soyez raisonnable, n’oubliez pas, nous sommes 16 000 personnes ».
Compte épargne temps
Autre annonce : celle de la mise en place d’un compte épargne temps ou encore un ajout aux accords d’intéressement d’un montant sur la santé sécurité.
Les vœux se sont achevés sur un « clapping » géant lancé par Pierre Van den Bossch et sur l’annonce d’une participation de salariés du groupe au Marathon du Médoc.
60 millions d’investissement
2018 était la première année du plan d’investissement de 60 millions d’euros qui concerne quatre sites du pôle sabolien. Christophe Pajot, directeur de ce pôle les détaille. « 40 millions sont dédiés au Cavol à Loué. La nouvelle usine a démarré en novembre et l’objectif est de doubler l’activité découpe Label rouge ».
A l’usine St Laurent de Sablé, l’investissement s’étale sur trois exercices. « En 2018 est entrée en fonction la nouvelle salle des machines. Il y a quelques semaines, le local maintenance a été détruit. Le terrassement pour le futur abattoir démarre. Il devrait entrer en service fin 2019 ». En 2020, le service découpe sera rénové.
Des travaux sont en cours à DPE (l’usine de plats élaborés) à Sablé. « Nous avons investi pour le réaménagement des lignes découpe rôti et créé une nouvelle salle blanche pour des lignes « trancheur charcuterie ».
Du côté de l’unité dindes, 4 millions d’euros sont investis pour « un nouveau quai, un nouveau système d’anesthésie au gaz et de nouvelles lignes de productions pour de nouveaux produits.