Lundi 26 novembre à 20h02 (heure de Paris), Louis Duc a bouclé sa deuxième Route du Rhum. A la barre de « Carac », il a effectué la traversée entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre en 22 jours, 6h et 2min.
« Ce n’est pas la course à laquelle je m’étais préparé. Ce qui est rageant, c’est que les deux pièces qui ont cassé (l’axe d’étai le 3e jour de course et le bout-dehors 8 jours avant son arrivée, ndlr) sont des pièces standards, sur lesquelles nous n’avions pas la main. Tout le reste, autour, c’est du custom, que nous avons travaillé et qui a tenu. Cette course au podium est donc devenue une aventure : il faudra revenir ! »
Deux jours au Portugal
Contraint à un arrêt technique de deux jours au Portugal, le skipper de Barneville-Carteret aura connu des conditions de mer très difficiles durant sa traversée « J’ai choisi d’aller là où ça fait mal. J’ai eu jusqu’à 65 nœuds avec beaucoup de mer. Le bateau était complètement couché… J’en ai pris quelques-unes, des dépressions, mais ça, ça ne m’était jamais arrivé ! C’était une belle leçon de bateau.»
Pour Louis Duc, cette 11e Route du Rhum avait pourtant un goût de revanche, puisqu’il avait été contraint à l’abandon il y a quatre ans à cause d’une avarie de grand voile.
Arrivé plus de trois semaines après le départ de Saint Malo, il est le dernier skipper Normand à avoir franchi la ligne après Jean François Lilti, Etienne Hochédé, Olivier Cardin et Miranda Merron. Les autres représentants de la Normandie, Claire Pruvost, Nicolas Jossier et Halvard Mabire ont quant à eux été contraints à l’abandon.