
Deux engins lanceurs d’eau ont été utilisés par les forces de l’ordre à Rouen (Seine-Maritime), samedi 19 janvier 2019. (©Mathieu Normand/76actu)
Changement de stratégie de la part des autorités lors de l’acte X à Rouen (Seine-Maritime). Pour la première fois à Rouen, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, deux engins lanceurs d’eau (ELE), appelés aussi camions anti-émeute, ont été utilisés contre les manifestants les plus nerveux. Dans une logique de maintien de l’ordre à distance, cette arme non-létale, capable de tirer à plusieurs dizaines de mètres, semble idéal, du point de vue de la police.
• VIDÉO. Un individu est visé par la police avec ce canon à eau :
Mobilisation des #GiletsJaunes à #Rouen #acteX #acte10
Les forces de l’ordre tiennent les manifestants à distance avec le canon à eau. Certains policiers se font arroser au passage. Le cortège est de nouveau dispersé. pic.twitter.com/0BzhUAnTWR— Mathieu Normand (@oMatnor) 19 janvier 2019
« Engin très utile »
Le sous-préfet de Rouen, en charge de la sécurité, a semblé apprécier cette aide nouvelle venue des forces de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). « C’est un engin très utile. Il permet d’agir face aux manifestants les plus énervés, tout en étant souple », indique Benoît Lemaire à l’issue de la manifestation rouennaise. Samedi, dans les rues rouennaises, les deux camions ont été utilisés à plusieurs reprises.
Un véhicule qui permet également d’intervenir sur les incendies. Le service d’incendie et de secours du département a déclaré être intervenu 17 fois à Rouen, dont 13 fois pour éteindre des feux, samedi.