Depuis le mardi 1er janvier, il n’y a officiellement plus d’accueil physique au guichet de la gare TER SNCF de Sainte-Pazanne, ni même d’ailleurs à la gare de Machecoul-Saint-Même où une gare mobile sera présente les jours de marchés, le mercredi, toutes les deux semaines.
« Cela devait aussi se produire ainsi à Sainte-Pazanne, mais nous avons obtenu que la gare mobile soit présente chaque vendredi, sur le marché », précise Bernard Morilleau, maire de Sainte-Pazanne.
La gare mobile viendra place du marché les 1er et 3e vendredi et face à la Poste les 2e et 4e vendredi de chaque mois.
Pour l’élu, cette évolution ne va pas dans le bon sens : « On a rencontré la SNCF pour nous entrendre dire qu’ils ne pouvaient faire autrement… J’apprends par ailleurs que Savenay, Luçon, Ancenis, voire Pornic négocient des présences au moins à mi-temps dans les gares. J’ai demandé une égalité de traitement et j’attends une réponse. La SNCF nous mettrait en porte à faux par rapport à d’autres gares. Il y a 850 personnes qui transitent par celle de Sainte-Pazanne chaque jour, contre environ 270 à Pornic… »
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Pornic négocie
Du côté de Pornic justement, la mairie est bien en discussion avec la SNCF.
Jean-Michel Brard, maire de la ville, veut le maintien d’un service à la gare : « On négocie avec la SNCF. L’idée serait de mutualiser le service avec l’office de tourisme intercommunal. C’est lié à l’usage des bâtiments. Le service du guichet est réduit depuis le 1er janvier, mais il n’est pas arrêté. »
La gare, rien que la gare
À Sainte-Pazanne, la commune refuse que le bâtiment de la gare serve à autre chose qu’au service SNCF, où il reste tout de même un guichet automatique : « On ne sait pas de quoi sera fait l’avenir, justifie Bernard Morilleau. Le hall d’accueil actuel doit rester pour les voyageurs. Il y a aussi des bureaux à côté : la SNCF réfléchit pour l’utiliser. »